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Notice biographique – Alasdyr F. Grave

Alasdyr F. Grave, PhD
(Londres, 13 février 1970 – )

Actuel conservateur de la Bibliothèque des Transports de Londres

 Cursus :

  • Diplômé en histoire du livre (1995, Paris)
  • Doctorat en Histoire et sociologie ferroviaires (2000, Londres)
  • Assistant du curateur de la Bibliothèque ferroviaire de St Louis (2000-2001, Missouri, U.S.A.)
  • Chercheur à l’Institute of Railway Studies and Transport History (2001-2004, York, U.K.)
  • Conservateur de la Bibliothèque des Transports de Londres (2005-présent)

 

Spécialiste du chemin de fer au 19e siècle, le Dr Alasdyr F. Grave est chargé de reconstituer le fonds de l’ancienne Bibliothèque des Transports de Londres en 2005. Conservateur de transition, il est officiellement nommé à ce poste en 2007.

Ses domaines de recherche incluent l’histoire du chemin de fer britannique de 1800 à 1910 et l’histoire du livre ferroviaire à l’époque victorienne en Europe et plus spécifiquement en Angleterre.

Amateur de livres anciens, il met ponctuellement ses compétences au service de sociétés d’assurances chargées d’expertiser des ouvrages du 19e siècle.

Le Dr Grave parle couramment l’anglais, le français, l’italien et le luxembourgeois.

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La Cité – Dossier de presse

Tome 1 : l’Agence

cover dossier de presse
(télécharger le dossier de presse au format .pdf)

  • Résumé
  • Caractéristiques techniques
  • L’auteur
  • Liens
  • Contact
  • Extraits
• Résumé

Dans un futur lointain, les hommes vivent à présent dans une ville verticale, protégée par un dôme de verre afin d’éviter l’ensablement. Car le sable est leur pire ennemi. Au point qu’ils sont convaincus d’être enfermés dans un sablier…

Lorsque des employés de l’agence de sécurité du Dôme sont retrouvés assassinés, le Commissaire des Toits reconnaît le modus operandi d’un anarchiste présumé mort sept ans plus tôt alors qu’il tentait de provoquer une catastrophe ferroviaire.

Accompagné de son Lieutenant, le Commissaire se lance dans une course contre le sablier pour stopper le terroriste, sans se douter que son héritage ferroviaire le met en grand danger…

• Caractéristiques techniques

Livre broché : 144 pages
Editeur : Rroyzz éditions
Illustration de couverture : Raphaël Piovesana (www.graph2k1.com)
Format : 14,8 x 20,5 cm
Prix : 12 €
Parution : 9 septembre 2013
ISBN-13 : 978-2363720207

• L’auteur

En 2001, Suzanne Vanweddingen remporte le prix « Namur Fantastique » qui la convainc de persévérer dans l’écriture de nouvelles, tout en poursuivant des études de Lettres. Elle est loin de se douter que la rédaction d’une thèse sur le chemin de fer dans la littérature fantastique va révéler une ferrovipathie incurable…
Elle fonde la revue « Des Rails » (http://desrails.free.fr/) en 2006 et recentre ses écrits autour de son moyen de transport préféré.

• Liens et contact

Actualités


www.facebook.com/SuzanneVanweddingen
www.rroyzz-editions.com/
www.facebook.com/pages/RroyzZ-Imprimerie-Repro2000/122298544477140

suzanne.vanweddingen(at)gmail.com
rroyzz.editions(at)gmail.com

• Extrait

Chapitre 4

(…)
Le Commissaire pénétra dans le wagon à la suite du Légiste. En voyant le cadavre, il sut immédiatement que ses craintes étaient fondées et qu’ils étaient bien confrontés à un double meurtre.
« Il a déclaré avoir été empoisonné.
— Et il avait raison. Si j’en crois mes relevés, la cause de la mort est identique pour les deux victimes. Ce qui m’inquiète plus, en revanche, c’est le poison employé. Je pensais trouver des traces de curare, voire de mercure ; or j’ai l’impression de faire fausse route. »
Son collègue désigna le petit boîtier que le médecin avait déjà posé sur le front du défunt.
« Qu’est-ce que ça dit ?
— Que je ferai mieux de me mettre au travail sur-le-champ pour définir avec précision ce qui les a tués. »
Le Commissaire fut déconcerté par cette réponse :
« Serais-tu en train de me dire que tu ne sais pas de quoi ils sont morts ? »
Le Légiste sembla mal à l’aise, ce qui était particulièrement déroutant :
« J’ai bien une petite idée, mais avant de t’en parler, je préfère d’abord m’en assurer. Si j’ai raison, j’ai peur que tu ne sautes pas de joie.
— Parce que tu crois qu’avec deux cadavres sur les bras, je saute de joie peut-être ?

La Cité & son auteur #4

(8 juillet 2012)

(L’Auteur s’est mise à relire le Tome 1 de La Cité afin de faire une nouvelle chasse aux typos.)

Le Commissaire : Il paraît que tu as trouvé un nouveau travail ?
L’Auteur : Oui, à deux pas de la maison, je ressens déjà les effets bénéfiques de cette nouvelle qualité de vie !
Le Légiste : Donc tu vas pouvoir te replonger dans nos aventures !
L’Auteur : Non.
Le Commissaire et le Légiste échangent un regard horrifié : Non ? Comment ça, non ?
L’Auteur (avec humeur) : Vous avez vu la tonne de fautes de frappe dans le Tome 1 ? Franchement, c’est une honte ! Il est absolument hors de question que j’attaque le Tome 2 tant qu’elles ne seront pas corrigées !
Le Commissaire (suave) : Puis-je te rappeler que tu as déjà commencé le Tome 2 ? A ma connaissance, tu avais même entamé la rédaction…

(L’Auteur soupire et songe que si même ses personnages tentent de la corrompre, elle n’est pas prête de s’en sortir…)

La Cité & son auteur #3

(28 décembre 2011)
inspiré par la sortie de “Gideon’s Corpse par Douglas Preston & Lincoln Child

(L’auteur panique. Elle a oublié que la date de soumission pour un AT est le 1er janvier 2012.)

Le Lieutenant : Ils ne vont pas apprécier. Vous deviez passer cette journée avec nous.
L’Auteur (soupire) : Ce n’est que partie remise.
Le Lieutenant (jaloux) : Depuis deux semaines… Alasdyr Grave vous accapare de plus en plus.
Le Légiste (ricane) : Sans parler d’Eli Glinn*. Attendez qu’elle reçoive « Gideon’s Corpse »… Nous serons tout à fait oubliés !
Le Commissaire : Laissez-la donc écrire. Plus vite elle s’y met, plus vite elle nous reviendra.
Le Légiste : Seule ou accompagnée ?
L’Auteur : Quoi ?
Le Légiste : Il nous faudrait un Deus ex Machina comme Glinn dans la Cité. Vous pourriez peut-être vous arranger avec les auteurs pour qu’ils vous le prêtent ?
Le Commissaire : D’autant qu’avec les progrès de la médecine, il pourrait quitter son fauteuil roulant.
L’Auteur :

* Eli Glinn est un personnage issu de l’univers de Preston & Child…

La Cité & son auteur #2

(11 décembre 2011)
inspiré par Jean-François Gayrard & Marie Potvin:
JFG : Non mais ça se congèle
MP : Comme l’inspiration ;-)

(L’Auteur trouve cette idée très chouette)

Le Légiste : Ah non. Non, non et non. N’y pense même pas.
L’Auteur : Trop tard.
Le Légiste (un brin hystérique) : Mais tu te rends compte, elle veut nous congeler. Nous !
Le Commissaire : Cela s’appelle une tentative de meurtre…
L’Auteur : Quoi ? Mais pas du tout, c’est pour vous préserver.

(Le Légiste et le Commissaire échangent un regard dubitatif)

Le Commissaire : Ne voulais-tu pas dire « me » préserver, plutôt ?
L’Auteur (hystérique) : Oui ! C’est bon j’avoue ! Je voudrais un peu la paix ! Vous vous rendez compte à quel point vous êtes lourds ? Même la nuit vous squattez maintenant !
Le Légiste :
Le Commissaire :

(L’Auteur tapote sur facebook : @Marie Congeler l’inspiration? J’adore le concept! Les personnages se congèlent avec? Y a trop de bruit dans ma tête…!)

Le Légiste : Noooon !!!

La Cité & son auteur #1

(3 décembre 2011)

L’Auteur : Ce n’est pas la peine de me hanter, je fais une pause avant d’attaquer le tome 2.
Le Légiste : Une pause, oui, tu l’as méritée. Mais ça va faire 48h que tu as bouclé la première relecture…
L’Auteur : Et… ?
Le Commissaire : Ce qu’il veut dire, c’est que nous savons tous que tu tentes de résister à la tentation. Et nous ne t’en voudrons pas, si tu entames le tome 2…
L’Auteur : Nan, ce que vous dites, c’est que vous voulez que je le commence. C’est pour ça que vous squattez même dans mes rêves.
Le Légiste : Bon, admettons que nous sommes impatients. Qu’as-tu donc de plus important à faire que de t’occuper de nous ?
L’Auteur : LE MENAGE, pour commencer. Vous avez vu l’état de mon chez-moi ?
Le Commissaire : J’ai la solution.

(Il sourit. L’Auteur le regarde d’un air dubitatif.)

L’Auteur : Ah oui ?
Le Commissaire : Lieutenant ! Veuillez prendre vos ordres auprès de mademoiselle, afin d’alléger ses corvées et lui permettre de poursuivre l’écriture de nos aventures.u

A*M*E – extrait

Aladyr Grave s’est rendu à Berlin afin d’acquérir un ouvrage ancien chez un bocanteur…

En pénétrant dans la boutique à la suite de Westerwelle, le conservateur ne put s’empêcher d’examiner d’un œil critique les objets exposés. Ils étaient tous « rangés » selon une logique qui devait être propre au brocanteur, et à lui seul. En un regard, on sautait d’une armoire en chêne massif à un porte-manteau sur lequel étaient suspendus de nombreux costumes d’époque qui penchait dangereusement vers une étagère emplie de bibelots. Des attrape-poussière en tout genre… De petites commodes étaient entreposées par-ci par-là, essayant tant bien que mal de se montrer sous des montagnes d’objets divers : loupes, livres et encyclopédies, parchemins, matériel de calligraphie, lampe à l’huile… Aucun prix n’était affiché. Ils devaient sans doute faire l’objet d’un registre. Ou alors, le brocanteur misait uniquement sur les négociations.
Au-delà de tous les articles entreposés dans la pièce qui paraissait plus petite qu’elle ne devait l’être à cause du désordre, on retrouvait le charme des poutres apparentes au plafond qui était orné de grands lustres de verre. Les murs étaient recouverts de lambris foncé contre lesquels quelques chandeliers avaient été grossièrement fixés.

Voyant que le regard de Westerwelle se posait à nouveau sur son client, Erwan s’approcha, également curieux de découvrir ce qui semblait avoir amené Alasdyr à Berlin :

« C’est un livre que vous recherchez, n’est-ce pas ? »

Le conservateur fut pris de court par la question et ne put dissimuler son étonnement :

« Vous êtes au courant ?

– Voyons Monsieur, avec un accent pareil, vous ne devez pas être de la région ! J’ose donc supposer que vous avez eu vent de ma réputation. Je suis le meilleur ! Un tel objet ne pouvait pas m’échapper ! »

Alasdyr Grave se détendit en repensant au professeur Freulich. Nul doute que celui-ci avait dû prévenir Westerwelle de sa venue prochaine. Il sourit en retour :

« Et vous avez entièrement raison. Je suis venu de Londres pour vous rencontrer. On vous a recommandé à moi, mais j’imagine que vous le savez déjà. Au vu de l’importance qu’a cet ouvrage pour notre institution, j’ai préféré venir vous trouver en personne. Et je m’excuse de ne vous avoir prévenu à l’avance. Vous comprendrez aisément que je ne tenais pas à attirer l’attention sur l’objet de ma visite.

–Vous êtes quelqu’un de prévoyant. Néanmoins, vous vous doutez certainement que je garde ce bien comme un trésor et que je ne le dévoilerai pas à n’importe qui. Je ne suis pas même sûr d’avoir l’intention de m’en séparer… »

A la mention du trésor, Erwan se pencha davantage vers Westerwelle, l’excitation à son comble, attendant qu’Alasdyr reprenne :

« Je peux l’imaginer. Pour l’avoir cherché des années durant, je vous avoue avoir anticipé le moment où je l’aurais à nouveau sous mes yeux. J’ignore si c’est du soulagement à l’idée de savoir cet ouvrage encore en circulation ou de l’inquiétude quant à son état. L’avez-vous restauré ?

– Mon boulot, c’est de conserver, pas de bricoler. Mais vous constaterez que tous les objets présents dans cette pièce sont en très bon état !

– Oui, bien entendu… Pardonnez ma question, je ne voulais pas vous froisser. Vous disiez ne pas être sûr de vouloir vous séparer de cet ouvrage. Dites-moi ce qui pourrait vous faire changer d’avis… »

Surpris par l’intérêt d’Alasdyr pour cet objet mystérieux, et souhaitant accélérer la tournure de la discussion pour que celle-ci finisse mal, Erwan chuchota à Westerwelle :

« Cet objet t’appartient ! Tu ne vas tout de même pas le lui céder ? »

Suivant les conseils de l’ange, le brocanteur répondit :

« A vrai dire, je ne suis pas sûr que mon avis puisse changer. D’autant plus que vous êtes un parfait inconnu. D’habitude, je ne cherche pas à savoir ce que mes clients vont faire des objets que je leur vends. Mais comme celui-ci est très différent des autres… »

Alasdyr réfléchit quelques instants avant de tendre sa carte au brocanteur :

« Je suis le conservateur de la bibliothèque des Transports de Londres. Vous voulez savoir ce que je compte faire de ce livre ? Je vais le ramener à la bibliothèque où il rejoindra notre fonds. Rien de plus, rien de moins. Il est hors de question que cet ouvrage finisse entre les mains d’un collectionneur mal avisé. »

Son sourire avait disparu, laissant place au sérieux qui le caractérisait lorsqu’il traitait une affaire délicate.

« Une bibliothèque des transports? Pourquoi cet ouvrage y trouverait sa place ? Je dois avouer que l’idée qu’il puisse passer si facilement entre les mains de visiteurs ne me plaît pas vraiment. Je le voyais mieux réservé à un usage privé plutôt que public ! »

Alasdyr fronça les sourcils, ne pouvant réfréner une note d’ennui :

« Cette œuvre a sa place légitime dans cette bibliothèque. Et pour votre information, sachez qu’il ne sera pas en libre accès. Nous ne sommes pas une bibliothèque de quartier. Bien au contraire. Mais si vous préférez avoir la garantie qu’il sera fait un usage privé de cet ouvrage, je me ferais un plaisir de l’acquérir en mon nom propre. »

Le sourire ironique qui s’afficha sur son visage en disait long sur le peu de considération qu’il portait à présent au brocanteur.